Janvier-Mai 2017
L'Australie, une île plus grande que l'Europe, une île surfant sur la culture anglo-saxonne, une île abritant autant d'animaux surprenants que de paysages variés.
La côte
Qui dit île, dit côtes. La Great Ocean Road est surement la côte la plus prisée d’Australie, à moins que celle d'agneau ne la détrône. Si cela n'a certainement pas constitué le menu des Twelves Apostles, eux, règnent ici paisibles, les pieds dans l'eau, se dorant au soleil. Ils font face à l'Antarctique dont les vagues viennent s'écraser sur les rochers quand elles ne remuent pas le sable des plages albâtres. Les surfeurs choisiront leur camp, assurément, et les requins feront office de gardiens de but pour ceux qui s'approcheront trop près du leur.
Lorsque la géologie en a décidé ainsi, on trouve des falaises qui arborent des sables ocres-rouges, ou des dunes qui s'étirent au gré des vents. Les premières ne devaient pas être les paysages rêvés des explorateurs, dont les bateaux se sont fracassés années après années, lors des tempêtes. On l'oublie facilement en s'abandonnant à bronzer sous le soleil brûlant, attendant qu'il se couche à l'horizon.
La faune
Marsupiaux. C'est une branche de l'arbre de Darwin qui a trouvé son bonheur ici. De la tranquillité, du soleil, un peu d'eau, c'est dans la poche ! Kangourous, wallabies, koalas, wombat, ... avec quelques cousins éloignés de type ornithorynques, perroquets, serpents, lézards ou araignées. Les idées ne manquent pas pour le prochain barbecue.
Le bush
C'est la majeure partie du paysage. Il fait chaud. Il fait sec. La végétation est rase et éparse. Ici où là, un arbre a trouvé la bonne aubaine. Une racine s'est approchée d'une nappe d'eau open-bar, et ne la quitte plus. Elle s'abreuve jusqu'à épuisement, avant que les rares nuages offrent une tournée générale inespérée.
La forêt
En Australie, le désert immense ne laisse pas beaucoup d'espace à la végétation, les rivières asséchées encore moins. En revanche, tout en faisant un peu d'ombre au bush, les eucalyptus n'y voient aucun inconvénient, nourrissant les koalas et mais aussi le feu des incendies dévastateurs. Quand les flammes dansent tant, seul un cyclone passager peut inverser la tendance.
La civilisation
Les bâtiments anciens ne courent pas les rues. Les doyens n'ont pas plus de trois siècles. Et pour cause, c'est à cette époque que les colons arrivent et bouleversent cinquante mille ans de culture Aborigène. Aujourd'hui réduits en marge de la société, ils contemplent les tonnes de bétons édifiées en alignements monotones parfaits, bloc après bloc, quartier après quartier, ville après ville.
L'ambiance y est pourtant détendue, et les australiens ne s'en priveraient pour rien au monde. La bière rythme les saisons, Coopers règne en maître. Le barbecue fait danser les panses, avec un filet de kangourou ou des ribs marinés. Et la plage marque la pause, après une sieste improvisée.
Le vin
Le vin a fait sa place dans la culture. Avec la diversité géographique, le climat se doit de suivre le pas ! De la pluie Tasmanienne au soleil de la Barossa, c'est le jour et la nuit. Littéralement, en raison des nuages, que certains rechignent quand les autres les réclament. Quand les producteurs restent humains, les vins en détrônerait plus d'un sur le vieux continent européen ...
Lire aussi : Vignoble de la Barossa Valley.
No worries mate.